Les années intermédiaires du siècle dernier ont été une bonne période au Royaume-Uni, la guerre avait été gagnée, la musique était incroyable et l’industrie nationale de la moto était en plein essor. Les vélos britanniques le faisaient sur la piste et se révélaient être l’arme de choix pour les cyclistes de rue qui voulaient des performances époustouflantes, mais bien sûr, il y avait ceux qui devaient faire mieux. Pour créer les motos ultimes, des cadres et des moteurs mélangés et assortis ont abouti à des vélos comme les célèbres Triton et Norvin. Plus de cinquante ans plus tard, c’est un atelier continental, Stile Italiano, qui fait des choses incroyables avec ces hybrides classiques. Mais quand un vieux cadre Ariel est tombé entre leurs mains, cela a donné à l’équipe une chance de faire quelque chose d’un peu différent, un Brit Bobber très cool appelé Noriel.

En ce qui concerne ces hyper hybrides, le nom dit tout, un Triton est un moteur Triumph dans un cadre Norton, un Norvin place un moteur Vincent dans le même cadre en plumes et puis il y a toutes sortes d’autres combinaisons ; Harton, Norbsa, Maton et bien d’autres encore. À l’époque, c’étaient les superbikes de leur époque. Mais pour vraiment construire l’équivalent d’un tel vélo de nos jours, vous auriez la tâche presque impossible d’insérer un moteur Panigale V4 dans un cadre Aprilia RSV4, puis d’essayer de le rendre beau. Ainsi, lorsqu’un cadre Ariel nu de 1955 est tombé entre les mains de Stile, ils ont su qu’il était temps de faire quelque chose de vraiment différent.

« J’avais un bobber propre qui bourdonnait dans ma tête », explique Gianluca, le patron de l’entreprise et leur concepteur en chef. Mais quel moteur utiliserait-il ? Il n’y avait rien dans le catalogue Ariel qui fonctionnerait et donc une fois de plus l’équipe s’est retrouvée à imaginer un hybride, et même le moteur provient de plusieurs modèles, tous de l’usine Norton. Pour que tout le monde soit sur la même page, Gianluca a mis un stylo sur papier et a proposé un design, puis le cadre ’55 Ariel était sur le banc pour créer le châssis parfait. Chaque pièce du cadre du tube diagonal est droite comme une flèche et le système de ressort à piston a été entièrement reconstruit.

Le système de suspension arrière plutôt unique de l’époque offre non seulement une conduite plus douce par rapport à un rigide complètement solide, mais aide à maintenir le pneu planté lorsque plus de puissance est versée à travers la roue arrière. C’est précisément ce que les gars avaient en tête, avec le mécanicien interne Loris chargé de construire un enfer d’un moteur mental. Pour créer son Frankenstein, il s’est procuré des pièces du Norton Atlas et du Commando et a travaillé pour construire sa bête. Un ensemble de boîtiers Atlas forment la base, ayant d’abord subi un sablage et un usinage, qui sont ensuite boulonnés ensemble et supportent une manivelle Atlas rafraîchie.

Les cylindres sont des éléments Commando qui ont l’air comme neufs après un nettoyage externe, avant d’être ennuyés et affinés. À l’intérieur, vous trouverez un ensemble de pistons surdimensionnés Hepolite 20thou, qui oscillent à partir de la manivelle Atlas via un ensemble de bielles Commando équilibrées. Le résultat final est une capacité balayée d’un peu plus de 750 cmXNUMX et un moteur prêt à pomper beaucoup de couple. Pour faire avancer les choses, la came, les poussoirs et les soupapes sont tous des éléments Commando améliorés qui se trouvent sous les couvercles supérieurs emblématiques avec quelques pièces polies pour une finition semblable à celle d’un vélo de spectacle. Le ravitaillement est assuré par un carburateur Amal Concentric 930 et la pile de vitesse maillée a été usinée à l’atelier.

Maintenant qu’ils avaient cette combinaison de tueur boulonnée et insérée dans le cadre, les gars pouvaient fabriquer l’échappement parfait. Un ensemble d’en-têtes en acier inoxydable est étroitement lié au bloc d’alimentation et aboie magnifiquement à partir de chicanes internes qui existent juste à côté du pilote. Les yeux attentifs remarqueront que derrière le couvercle poli se trouve un primaire Atlas, qui envoie la puissance vers l’arrière à une boîte de vitesses Atlas entièrement construite, avec un démarreur arrondi pour plus de fraîcheur à l’ancienne. Pour alimenter le feu, un réservoir de carburant était le suivant sur la liste, et une pièce classique de style Mustang fait le travail à merveille.

Cela a été fortement modifié pour s’asseoir exactement comme Gianluca le voulait sur la colonne vertébrale et aussi pour cacher une petite batterie. Dans le style bobber typique de la vieille école, il n’y a pas de garde-boue avant, mais l’élément arrière roulé à la main est une beauté et offre une grande couverture. Un ensemble personnalisé de jambes de force le monte parfaitement sur le pneu arrière, et il comporte un feu arrière vintage dans la conception assortie au petit phare avant.

Il est temps pour plus de fabrication et un réservoir d’huile personnalisé disparaît brillamment dans la conception, et si ce n’était pas pour les lignes, vous ne sauriez presque jamais qu’il était là. La base du siège est une autre pièce de magie fab en métal, la conception de style coque est un grand écart par rapport aux ressorts généralement exposés d’un bobber.

Il est temps que les boîtes se détachent et la palette de couleurs emblématique de l’entreprise, le noir et l’or, a été savamment définie par Custom Design. La combinaison a toujours l’air bien, mais sur ce bobber classique, elle trouve vraiment la maison parfaite. Pour faire rouler le vélo, les gars ont eu l’idée astucieuse d’utiliser des fourches Showa plus modernes des années 70 et les ont polies à un pouce de leur vie pour correspondre au moyeu avant du frein à tambour.

L’avant et l’arrière reçoivent de nouveaux rayons en acier inoxydable pour lier les moyeux à un grand cerceau d’une roue avant de 21 pouces, l’arrière de 16 pouces portant un pneu charnu 5.0 Avon. Les barres nues et les commandes reculées Tarozzi brutes aident à garder le look minimaliste intact, et une fois de plus Stile Italiano a montré qu’ils sont les grands prêtres des vélos britanniques hybrides.

[ Stile Italiano ]