Qu’est-ce qu’il y a dans un nom? Pour le redémarrage de la Ducati Scrambler rendu public en 2015, le nom visait à évoquer le glorieux modèle d’antan. Ces motos des années 60 et 70 étaient cependant sacrément bonnes pour les courses de courses et la nouvelle moto est bien plus un pur classique moderne pour la route. Mais si vous deviez choisir un nouveau Scrambler pour sa meilleure utilisation dans le cadre d’un projet personnalisé, ce serait certainement un tracker de rue, et il n’est pas surprenant que l’homme autrefois derrière la marque Radical Ducati ait construit exactement cela. Aujourd’hui, il construit ses vélos sous la marque XTR Pepo et, habile à créer des fusées de course pour la route, Pepo Rosell a fait de ce Scrambler un véritable tueur des rues espagnoles.

Originaire de France, Pepo a débuté sa carrière en Espagne en tant que biologiste avant que le virus de la moto ne le frappe et il a gagné une croûte chez deux importateurs Ducati différents. Mais son besoin de vitesse l’a poussé à changer de vitesse et pendant cinq ans, il a construit des motos de course et des fusées de route extrêmes, avant d’ouvrir la célèbre entreprise que le monde a connue sous le nom de Radical Ducati. Là, il a produit des créations personnalisées Ducati peut-être plus extrêmes que tout autre homme ayant jamais vécu sur cette terre. Mais même un tel talent a finalement besoin d’une pause et après un certain temps pour sentir les roses, Pepo était prêt pour un autre passage en tant que maître de la construction de vélos personnalisés et XTR Pepo lui donne la chance de construire des créations extrêmes à deux roues de toutes les variétés. .

C’est-à-dire que cet homme connaît à la fois ses Ducati et ses motos personnalisées, alors pourquoi un client ne le choisirait-il pas pour une telle construction ! Nommé « Makoki » d’après la célèbre série de bandes dessinées espagnoles, le style amusant et anti-héros est évident et se fond parfaitement avec le look incomparable d’une version XTR. Mais comme toujours, Pepo se concentre d’abord sur la création d’une moto performante et pour y parvenir, la 2017 a dû être entièrement démontée. À l’avant, les fourches Kayaba d’usine font un bon travail et avec un angle de direction de 24°, la maniabilité est précise.

Ainsi, choisir un pneu de qualité était la principale préoccupation et sa relation avec Continental l’a amené à sélectionner un Conti Sport Attack 4, pour son composé collant et ses temps de préchauffage rapides. Mais l’arrière allait nécessiter un peu plus de travail, le bras oscillant est un bon kit, mais l’amortisseur d’usine laisse tomber les choses. Un appel a été lancé aux gars de YSS, qui sont revenus avec l’un de leurs amortisseurs haut de gamme juste pour le travail, qui comprend un réglage du rebond, une résolution à distance pour un refroidissement amélioré de l’huile et un réglage de la compression à basse et haute vitesse. Pour renforcer le freinage, l’étrier Brembo à montage radial est désormais alimenté via des conduites Fren Tubo, avec une puissance renforcée par un maître-cylindre 900SS.

Maintenant, les looks pourraient être trompés et il n’y a tout simplement aucun doute sur l’apparence caractéristique d’un vélo sur lequel Pepo a agité la baguette. Le garde-boue avant est repris d’un Scrambler Classic pour son aspect plus minimaliste, et les caches chandeliers permettent de savoir exactement qui a fourni les pneus. Le réservoir de carburant d’usine reste en place, car le châssis en treillis nécessite un remplacement presque plus de travail qu’il n’en vaut réellement la peine. Mais pour capturer l’ambiance du street tracker, Pepo a utilisé l’une de ses propres sections arrière XTR Dirt Track et a personnalisé le sous-châssis arrière pour l’adapter.

Les caches latéraux sont soignés, fabriqués à partir de fibre de carbone, ils n’ajoutent presque aucun poids, permettent l’ajout de numéros de course, et le côté gauche a été soigneusement découpé pour permettre à l’amortisseur YSS de se mettre en place. La peinture, comme toujours, est gérée par Artenruta, basée sur un design XTR et le noir est contrasté par des graphismes argentés avec une quantité importante de flocons de métal ajoutés au mélange. L’or est utilisé pour les fines rayures, tandis que c’est une combinaison de rouge et de blanc pour le logo Ducati et les caches latéraux. L’avant est frappé d’un jaune éclatant et de davantage de flocons d’argent, et le bras oscillant est habillé de vert Castrol et des graphismes de la célèbre compagnie pétrolière.

Il se passe énormément de choses, et pourtant, tout fonctionne ensemble et capture vraiment l’ambiance XTR d’une machine de course pour la route. Le siège lui-même s’inscrit dans la tradition minimaliste d’un tracker et le revêtement est réalisé en interne. Le look est complété par un petit phare Mash sur des supports personnalisés à l’avant et un ensemble de feux arrière soigné caché sous le siège pour l’arrière. Mais Pepo se tourne ensuite vers un autre domaine, comme celui des pneus, trop souvent négligé ; ergonomie du pilote. La refonte commence par un ensemble de barres Rizoma qui donnent au pilote l’effet de levier nécessaire pour déchirer le trajet dans n’importe quel virage, avec des poignées Domino et un accélérateur à action rapide correspondant.

Les commandes changent également, avec des leviers XTR CNC permettant au pilote d’adapter la portée à ses besoins, et des commandes reculées Ducabike pour vraiment se verrouiller. Le moteur à 2 soupapes produit une puissance saine, mais pour prenez le chiffre de plus de 80 ch, un filtre ADN laisse le corps de papillon respirer et le silencieux est une pièce XTR by Sparks, une autre touche de signature. Pour que les choses restent fiables, une protection de refroidisseur d’huile XTR est installée et le protège-chaîne en plastique de l’usine est remplacé par une autre pièce XTR.

Le résultat final est un véritable screamer à deux pots, qui non seulement a l’air parfait, mais qui contient tous les ingrédients dont vous avez besoin pour rouler épicé dans les rues étroites des banlieues espagnoles.

[ XTR Pepo ]