Quel est le point commun entre l’eau de source d’Evian, le gruyère et les chiens Saint-Bernard ? Avant de partir à l’aventure dans les Alpes occidentales avec Adriatic Moto Tours, je n’en avais aucune idée. Mais lors du voyage à moto de sept jours à travers l’Italie, la Suisse et la France en juillet dernier, nous avons eu l’occasion de visiter les lieux d’origine de ces choses.

Personne ne va dans les Alpes – et surtout pas les motocyclistes – pour acheter de l’eau en bouteille hors de prix, du fromage fort ou des gros chiens baveurs. Nous optons pour les routes, en particulier les routes sinueuses qui montent et descendent au fur et à mesure de leurs crêtes, où l’air est éthéré et le ciel est si bleu qu’il ressemble à une porte dérobée menant au paradis.

Nous allons nous perdre dans l’émerveillement, avoir la tête dans les nuages ​​– au propre comme au figuré – tout en admirant des panoramas d’une beauté déchirante et en admirant des sommets et des vallées qui valent la peine de mener des guerres.

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Mais, pouah, planifier un voyage en moto à travers les Alpes est vraiment pénible. Comment allez-vous louer un vélo ? Quel itinéraire faut-il emprunter ? Où devriez-vous rester ? Où faut-il manger ? Et qu’est-ce qu’on dit en français pour « Je vais prendre une autre grande bière, s’il vous plaît » ?

Au lieu de cela, je m’appuie sur les experts, les gens qui ont repéré les itinéraires, les hôtels et les restaurants. De toute façon, c’est tout nouveau pour moi, alors je vais vivre une expérience organisée et sans stress plutôt que d’être mon propre guide touristique maladroit tous les jours.

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J’ai pris l’avion pour Milan, en Italie, un jour plus tôt pour m’acclimater. Par coïncidence, je suis arrivé sur le même vol que Jim, un avocat de Seattle qui a effectué plus d’une douzaine de tournées avec Adriatic Moto Tours.

Après nous être installés à notre hôtel, une ancienne villa royale construite au début des années 1900 qui dispose désormais de chambres modernes et climatisées, d’un restaurant et d’une belle piscine, Jim et moi avons pris le train pour Milan pour visiter le Duomo, l’une des plus grandes cathédrales. dans le monde.

Le lendemain, nous avons rencontré nos guides et camarades cavaliers. En plus de Jim et moi, nous avons rencontré un troisième Américain, David, un retraité bronzé originaire de Floride. Ben étaient originaires du Canada, de Toronto, Simon et Marie-Claude de Québec, ainsi que Linda d’Australie et Malcolm de Nouvelle-Zélande. Matej, notre guide, et Jure, notre chauffeur de minibus, sont tous deux des guides expérimentés originaires de Slovénie, le pays d’origine d’AMT, et ils ont fait en sorte que la visite se déroule comme une machine bien huilée. Il était facile de s’entendre avec tout le monde et nous nous sommes rapidement soudés en tant que groupe et avons partagé des blagues et des commentaires amicaux sur WhatsApp.

La flotte de location d’AMT comprend principalement des BMW ainsi que quelques modèles Ducati, Harley-Davidson, Honda, Suzuki et Yamaha. Les vélos sont équipés d’un top case et d’une unité GPS préprogrammée avec des itinéraires quotidiens, ce qui permet aux cyclistes de s’aventurer seuls sans se soucier de se perdre ou de trouver l’hôtel. Les hébergements de ce circuit étaient confortables et charmants, nos bagages étaient toujours livrés dans notre chambre avant l’enregistrement et les repas étaient délicieux et uniques dans la région.

Certaines excursions commencent progressivement, mais l’aventure des Alpes occidentales a démarré comme un boulet de canon de cowabunga dans le fond de la piscine. Après un court passage sur l’autoroute pour sortir de Milan, nous sommes entrés en Suisse, et c’était parti.

Tout d’abord, nous avons atteint le col du Nufenen. Ensuite, nous nous sommes arrêtés à l’hôtel Belvédère, situé dans une épingle à cheveux surplombant le glacier du Rhône et qui a été présenté dans une scène de poursuite en voiture dans le film de James Bond Goldfinger de 1964. Nous avons ensuite grimpé un peu plus haut jusqu’au col de la Furka, avant de déjeuner dans la station de ski d’Andermatt.

Tout en essayant de digérer la pizza quattro stagioni, nous nous sommes dirigés vers le col du Susten. Descendant, descendant, descendant dans la vallée avant de faire notre quatrième et dernière ascension de la journée jusqu’au col du Grimsel, où notre hôtel était situé au bord d’un lac alpin parfait comme une carte postale. Avant le dîner, quelques-uns d’entre nous ont fait une balade bonus sur une étroite route panoramique qui mène à un glacier.

Nous avons terminé notre première journée avec des bières sur la terrasse surplombant le lac et un dîner réconfortant composé de soupe de pommes de terre, de piccata de veau avec des pâtes et de panna cotta. Le sommeil était bien mérité, profond et amélioré par l’air alpin pur et frais qui pénétrait par les fenêtres.

La deuxième journée a commencé avec le lever du soleil sur le lac Grimsel et un copieux petit-déjeuner suisse, nous fortifiant pour une autre journée complète de randonnée. Revenir sur la route sinueuse depuis le col du Grimsel sans trafic, c’était comme se trouver sur une piste privée.

Après cette première montée d’adrénaline, le reste de la journée s’est déroulé en toute douceur. Nous sommes allés dans une vallée de hautes falaises avec des cascades alimentées par les glaciers et avons pris un café près de Lauterbrunnen. Nous avons déjeuné à Gruyères, un village médiéval fortifié perché où nous avons mélangé le fromage éponyme dans un plat de pommes de terre râpées appelé rösti. Dans l’après-midi, nous avons gravi le col de Jaun et traversé la France pour une halte d’une nuit à Évian-les-Bains, une ville au bord du lac Léman qui expédie son eau minérale en bouteille dans le monde entier.

Rouler dans les Alpes, c’est comme un yo-yo : de haut en bas, de montagne en vallée, de vallée en montagne, encore et encore, avec des épingles à cheveux, des balayeuses et tous les types de courbes imaginables. Le troisième jour a été suffisamment pittoresque, agréable et exotique pour nous rappeler que nous étions loin de chez nous et que nous découvrions une autre partie du monde. Nous avons pris un café à Annecy, surnommée la « Venise de la France » en raison des canaux qui traversent la vieille ville, puis avons déjeuné dans une terrasse de café au Col de Granier, une entaille creusée dans le massif de Chartreuse. Dans notre hôtel du domaine skiable de Villard-de-Lans, nous avons dîné gastronomiquement sur une terrasse avec les montagnes qui s’élèvent tout autour de nous.

Le quatrième jour, nous avons traversé les gorges de la Bourne, humides, sombres et étroites, où la route coupe les parois calcaires en longeant un ruisseau de montagne. Nous avons grimpé haut et parcouru Combe Laval, l’une des routes « balcons » de France creusées dans et à travers les falaises calcaires. Ensuite, nous avons gravi plusieurs cols – le Col de la Machine, le Col de Rosset et le Col de Grimone – et avons traversé des vallées fertiles pleines de tournesols et de lavande.

Ne vous y trompez pas, il s’agit d’un circuit réservé aux cavaliers, avec des journées pleines de virages, de montées et de descentes et un minimum de visites touristiques. Le cinquième jour, notre jour de repos, nous avons perdu la partie « repos » et avons traversé le Col de Vars et pénétré dans les airs du Parc National du Mercantour. Juste en dessous du Col de la Bonette, nous nous sommes détendus sur des chaises Adirondack et avons siroté un café dans l’air pur des Alpes lors d’une journée de merlebleu, puis avons fait une boucle autour de la Cime de la Bonette sans arbres. Ce qui monte doit redescendre, et nous avons retracé notre itinéraire pour une expérience totalement différente. Chaque droite est devenue une gauche, chaque pied de montée est devenu une descente.

Le sixième jour, le 14 juillet, était le 14 juillet, fête nationale française, et nous l’avons célébré en franchissant quatre cols alpins, dont le Col de Montgenèvre et le Col du Mont-Cenis, où nous avons longé les rives d’un lac turquoise. Après avoir dégusté des pizzas cuites au four sur une terrasse pour le déjeuner, le point culminant de la journée a été de gravir plus de 3 000 pieds sur 8 miles à travers des montagnes verdoyantes couvertes de fleurs sauvages et profondément coupées par des cascades et des ruisseaux de fonte des neiges jusqu’au Col de l’Iseran (9 068 pieds). ), le plus haut col pavé des Alpes.

Après notre quatrième passage de la journée, le Col du Petit St-Bernard, où nous sommes rentrés en Italie, nous avons traversé le tunnel du Mont Blanc de 7,2 milles. Nous sommes rentrés en France près de notre hôtel à Chamonix, une ville alpine animée pleine de randonneurs, d’alpinistes et de touristes.

Nous avons commencé notre dernière journée par une balade en gondole jusqu’au sommet de l’Aiguille du Midi pour voir le Mont Blanc (15 778 pieds), la plus haute montagne d’Europe occidentale, ainsi que les sommets et glaciers environnants. Après avoir gravi le Col de la Forclaz, nous avons entamé la longue montée jusqu’à notre dernier col, le Col du Grand St-Bernard, où un hospice fondé en 1049 utilisait des chiens Saint-Bernard pour les secours en montagne.

À leur retour à Milan, Matej et Jure ont fait sauter des bouchons de bouteilles de prosecco et nous avons tous trinqué à une tournée fantastique. Merci beaucoupAdriatique Moto Tours!

La prochaine Western Alps Adventure se déroulera du 13 au 21 juillet 2024. Visitez le site Web d’Adriatic Moto Tours pour plus d’informations.

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